30 août 2013
Little Cup 2013 – Hydros navigue à Falmouth à 2 bateaux
Ils sont les premiers à s'être installés à Falmouth, sur le site de la Petite Coupe, depuis le début du mois d'août. Hydros, l'équipe Suisse, a établi ses quartiers et commence ses entrainements sur le plan d'eau où aura lieu la compétition à partir du 22 septembre.
Les deux Class C Hydros sont maintenant à l'eau et l'enthousiasme des marins confirme le haut niveau de technicité et les performances attendues.
Billy Besson, barreur du Class C N°1 Hydros nous fait un petit retour de ses premiers bords anglais.
Parle nous des sensations à la barre de ces Class C
« Au niveau des sensations, c'est un peu comme les AC72 (Catamarans de la Coupe de l'America, Ndlr.) : dès que l'on vole, on s'affranchit des frottements de la coque sur l'eau, et il ne reste pratiquement plus rien qui touche. On va alors très vite, et c'est d'une finesse incomparable à la barre. Le moindre changement de réglage, la moindre modification dans la répartition du poids se ressentent et changent le comportement du bateau. C'est exceptionnel, et je sens que l'on touche à ce qui se fait de plus « haute technologie » dans le domaine de la voile ! »
« Ce qui nous permet de rester serein, c'est le travail incroyable de l'équipe technique. Nous sommes une « petite » équipe pour deux bateaux, mais ils font tout, mettent tout en œuvre pour que nous puissions naviguer dans les meilleures conditions et nous focaliser sur la compétition. De notre côté, nous essayons de leur fournir un maximum de retours, de sensations, d'observations, afin qu'ils puissent comprendre, adapter, partager ces navigation incroyables. Il en va de même pour le bureau d'étude en Suisse. C'est vraiment un boulot d'équipe, et en travaillant avec eux, on sait qu'on peut être plus serein dans notre tête ! Ces bateaux sont incroyables, et tous les acteurs, que ce soit VPLP, HDS, le chantier Décision SA, tout le monde a vraiment fait un boulot fantastique pour mettre entre nos mains ces bateaux ! »
Source: Hydros
20 août 2013
Hydros bat le record du Ruban Bleu à bord de l’Hydroptère.ch
Hydros a battu cet après-midi le record lémanique du Ruban Bleu sur le parcours Genève (Port Noir) - le Bouveret - Genève en 4 heures 45.
Genève, le mardi 20 août 2013 - Le bateau volant l'Hydroptère.ch mené par Daniel Schmäh vient de battre le record du Ruban Bleu entre le Port Noir et le Bouveret, sur la distance théorique de 66.5 miles nautiques (123 kilomètres). Il améliore ainsi de huit minutes le temps établi par Philippe Cardis en Décision 35 en 2007.
« Nous avons eu de magnifiques conditions de bise aujourd'hui », explique Daniel Schmäh, skipper de l'Hydroptère.ch. « Le vent a tenu dans le haut lac, ce qui est assez rare et qui avait manqué lors des dernières tentatives. Nous avons cassé un safran sur le retour, mais avons pris la décision de continuer car nous étions dans un bon timing. Nous avons dû tirer de nombreux bords vu la direction du vent, ce qui a d'autant plus rallongé la distance parcourue. »
L'équipe soutenue par Lombard Odier & Cie n'en était pas à son premier essai puisqu'il avait déjà tenté à plusieurs reprises de battre le record cette année, sans succès. En remportant ce record, l'Hydroptère.ch valide trois années de développement technologique et devient le troisième bateau à s'inscrire au palmarès du Ruban Bleu.
Equipage de l'Hydroptère.ch mardi 20 août 2013 : Daniel Schmäh (skipper), Antoine Anceau, Yves Courvoisier, Stéphane Dyen, Guillaume Coyon
Source: Hydros
9 août 2013
Solar Impulse HB-SIB tests du nouveau longeron d'aile
Repousser les limites est une tâche ardue, mais nécessaire quand l'objectif ultime est d'innover. Le problème, c'est qu'il est difficile de savoir à l'avance où se trouve la limite. Solar Impulse a franchi cette mince frontière l'année dernière, le 5 juillet 2012, lors du test structurel du longeron du HB-SIB, la partie centrale des ailes du second avion solaire. Nous avons franchi la limite et nous sommes tombés par-dessus bord : c'est-à-dire que le longeron s'est brisé. Dans des projets aussi pionniers que Solar Impulse, et pour d'autres inventeurs et innovateurs avant eux, repousser les limites est une condition. Ce n'est qu'en persévérant et en apprenant de ses propres erreurs que naît l'innovation. En réalité, c'est la détermination qui a rendu possible la construction du premier avion solaire capable de voler de jour comme de nuit, avec l'envergure d'un gros-porteur, le poids d'une petite voiture et une autonomie quasi-illimitée.
Le nouveau longeron a été livré le 19 juillet 2013 à Dübendorf. Les ingénieurs n'ayant pas de temps à perdre, ils ont aussitôt entamé les préparatifs pour les tests que cette composante très imposante de l'avion (plus de 70 mètres de long) allait devoir passer. Le premier test, et le plus difficile, un test de torsion, a eu lieu le lundi 5 août. Les ingénieurs de Solar Impulse ont décidé de commencer par le test qui avait conduit le premier longeron à se briser afin de savoir immédiatement si la nouvelle structure pourrait supporter la charge. Lors de ce test, le cas de charge maximal fut de 4,9 tonnes. Cela étant, le poids est appliqué de sorte qu'une moitié de la charge exerce une pression vers le haut, et l'autre vers le bas, tordant ainsi le longeron. Dans le hangar, la tension était palpable tandis que les ingénieurs observaient la scène en silence, espérant secrètement qu'ils n'entendraient aucun son incongru.
Au soulagement de tous, le test fut une vraie réussite. A l'œil nu, on croirait que la structure du longeron n'a pas changé, mais un nombre plus important de ces pièces qui firent entendre un craquement lors de l'incident de l'an dernier, les cloisons – de petites plaques carrées en fibre de carbone se trouvant sous le longeron afin d'empêcher la structure de se déformer –, fait désormais peser 2 kilos de plus à la l'ensemble.
Source: Solar Impulse
15 mai 2013
Solar Impulse HB-SIB le nouveau longeron est prêt
Nos ingénieurs nous ont annoncé une excellente nouvelle la semaine passée: Décision, notre fournisseur de pièces en carbone de grandes dimensions, a terminé le nouveau longeron du second avion.
En juillet 2012, au cours du dernier test de la structure du longeron, l'élément central de celui-ci n'avait pas supporté la charge et s'était cassé. Un rappel concret de ce que le fait de repousser les limites n'est pas chose aisée et que, à se tenir en équilibre précaire sur cette infime frontière, on peut tomber. Heureusement, par ailleurs, cet événement qui aurait pu s'avérer dramatique s'est transformé en un avantage. Le retard pris par la construction du HB-SIB a débouché sur plusieurs opportunités inattendues et passionnantes, parmi lesquelles la mission Across America de cette année.
Le longeron, véritable colonne vertébrale de notre avion solaire, est sa partie la plus importante. Il forme la structure centrale des ailes. Sur l'avion Solar Impulse de seconde génération, destiné à voler plus vite, le longeron est beaucoup plus grand. Du coup, les ailes devront résister à des charges doublées. Dans l'accident de l'an dernier, seule la partie centrale du longeron s'était brisée. Après des tests poussés, les deux sections extérieures avaient pu être épargnées. Pour des questions d'homogénéité, le longeron a tout de même été entièrement reconstruit. Menés selon un concept et un procédé de fabrication améliorés, les travaux auront duré dix mois. Les extrémités restantes du premier longeron seront conservées comme pièces de rechange.
Grâce à l'excellente collaboration entre Décision et nos ingénieurs, qui, tous, ont travaillé dur en vue d'obtenir la plus grande précision et les meilleurs résultats possibles, le calendrier a été respecté.
Source: Solar Impulse
15 février 2013
Volvo Ocean Race
Première coque et premier pont démoulés, structure interne en partie posée : la construction du nouveau monotype de la Volvo Ocean Race avance!
La première coque vient de sortir du moule de Persico, en Italie. Le chantier breton Multiplast a lui aussi démoulé le premier pont.
Les cloisons construites en Suisse par Décision sont posées et le chantier britannique Green Marine se prépare à l'assemblage des différents éléments en développant une maquette à taille réelle de l’intérieur du futur monotype.
Pour rappel, les deux prochaines éditions de la Volvo Ocean Race se disputeront à bord de monotypes de 65 pieds de long (19,8 m), les Volvo Ocean 65. Cette monotypie permettra de réduire considérablement les coûts et augmentera la fiabilité des bateaux. La flotte partagera mâts, gréements et autres ressources – de quoi réduire d’un tiers le budget d’une campagne compétitive.
Les Volvo Ocean 65 sont actuellement construits par quatre chantiers autour de l'Europe : la coque chez Persico (Italie), les cloisons chez Decision (Suisse), le pont chez Multiplast (France) et l'assemblage final chez Green Marine (Royaume-Uni).
Source: Volvo Ocean Race